INFO LUTTES N° 78 – 2 décembre 2013

Emplois-Salaires-Retraites

Continuons d’agir !

Pour l’Emploi, les Salaires

la Protection Sociale…

Les députés ont voté le 26 novembre, la réforme des retraites, à une majorité plus large qu’en première lecture, malgré un recours décrié au « vote bloqué » et grâce à des mesures de dernière minute pour contrer des oppositions à gauche au report de la revalorisation des pensions.

Alors que 15.000 personnes, ont manifesté jusqu’aux abords de l’Assemblée nationale à Paris, à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires, contre le projet de loi.

Celui-ci a été adopté :
Pour
291 voix. Contre
243. Abstention
27.
276 députés PS ont voté POUR. 11 se sont abstenus, dont Dominique Chauvel, députée de la Seine Maritime.


En Seine Maritime, 3 rassemblements ont eu lieu le 26 novembre.

 

 

 

 

 

75 personnes à ROUEN
150
personnes au HAVRE
80
personnes à DIEPPE

Le 18 novembre, lancement de la campagne sur le « coût du capital » et pour une répartition des richesses créées par le travail. Le matériel est à votre disposition à l’UD.

 

 

 

 

 

21 novembre, concert de solidarité des salariés en lutte.

Les UL du Havre et d’Harfleur ont organisé un concert de solidarité, suite au mouvement de grève dans plusieurs entreprises du secteur. Environ 500 personnes y ont participé


 

 

 

 

 

 

 

 

23 et 24 novembre, fête de l’Humanité à ROUEN.

 

Les débats avec la CGT :

« coût du capital »


120 personnes y ont participé.

« la transition énergétique »,

70
personnes y ont participé.

 

 

 

Le 28 novembre, rassemblement de la CGT chimie à Paris.


 

 

 

 

La fédération CGT de la chimie organisait jeudi un rassemblement devant le ministère du Redressement Productif
pour exiger une autre politique Industrielle.

A quoi sert le ministère du Redressement Productif ? Ou plutôt qui sert-il ? En tout cas pour l’instant, pas les salariés et notre industrie nationale, s’est exprimé Carlos MOREIRA, le secrétaire général de la FD CGT chimie. Nos industries ne sont pas démantelées pour cause de déficit, mais uniquement parce que le taux de profit doit sans cesse être plus élevé.

MICHELIN ferme son site de Joué-lès-Tours, malgré son 1,153 milliard d’euros de résultat opérationnel. AIR LIQUIDE supprime des centaines d’emplois, malgré 1,6 milliard d’euros de résultat net. BASF détruit des emplois, après avoir engrangé 9 milliards d’euros. SANOFI et TOTAL ferment des sites malgré qu’ils soient au hit-parade du CAC 40.

La délégation reçue au ministère, pas convaincue des réponses données, appelle plus que jamais à poursuivre la mobilisation. C’est en effet par la mobilisation que l’on gagnera une vraie politique industrielle dans notre pays et qui permettra de relancer l’emploi.


Le 29 novembre, rassemblement pour la poste.

Dans le cadre de 118 suppressions d’emplois et de fermetures de bureaux de postes sur la Haute Normandie,  mais aussi, nationalement.

Après les précédentes actions, un appel aux syndicats, usagers et postiers était organisé devant la poste d’Harfleur à 12 heures.

 

Le 30 novembre, grève à la FNAC de Rouen.

Les salariés de la FNAC de Rouen étaient en grève samedi, face au plan social de la direction qui vise à supprimer des emplois dans le secteur du disque. Il y avait 40% de grévistes sur la centaine de salariés du magasin.

Le 5 décembre, grève contre les rythmes scolaires.

Pour une suspension du décret Peillon. Pour une autre réforme des rythmes scolaires.

En Seine-Maritime, les signataires se félicitent du succès de la grève et des mobilisations du 14 novembre sur la question des rythmes scolaires.

jeudi 5 décembre, grève nationale dans l’unité Après la grève massive du 14 novembre, pour l’unité d’action de l’ensemble des personnels concernés, les fédérations CGT, FO et SUD de l’éducation et des agents territoriaux appellent l’ensemble des personnels à faire grève le jeudi 5 décembre 2013 pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme, l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, et pour une autre réforme.

Les Unions Départementales CGT, FO et SOLIDAIRES, le SNUipp-FSU, le SNUacte appellent tous les parents/salariés à soutenir l’action
des personnels enseignants et territoriaux par une participation massive aux différents rassemblements organisés dans le département.

Les signataires appellent les personnels à se réunir en assemblées générales d’écoles, de secteurs pour décider dans le cadre le plus unitaire possible des actions à mener ensemble et des suites à donner à cette nouvelle journée mobilisation.

MANIFESTATIONS

ROUEN :
10h30
Cours Clémenceau.
LE HAVRE :
10h30
Franklin.
DIEPPE :
10h30
Sous-préfecture.

Les organisations syndicales et les unions départementales se retrouveront à la suite du 5 décembre dans l’unité la plus large possible pour faire le point sur la poursuite du mouvement pour faire aboutir les revendications.

 

CHOMAGE :

L’embellie est encore loin…

Le Gouvernement se félicite d’un premier signe positif : en effet le nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité (catégorie A de Pôle Emploi) a bel et bien baissé de 0,6% en octobre, soit 20.500 chômeurs en moins.

Ce léger fléchissement ne dissimule pas pour autant la hausse de demandeurs d’emploi exerçant une activité réduite (3,7% et 4,0%). A l’arrivée le nombre de demandeurs d’emploi toutes catégories confondues est en augmentation.

La faiblesse du niveau de retour à l’emploi se résume à un développement des temps partiels et des contrats courts, le Gouvernement voit un signe de reprise, la CGT l’analyse comme une dégradation nette et continue de la qualité de l’emploi.

Le nombre de CDD inférieurs à un mois a explosé, malgré les multiples aides accordées aux employeurs.

La baisse du chômage des jeunes (-2,3%) ne reflète pas non plus une reprise de l’activité économique, seulement le résultat d’une politique principalement basée sur les contrats aidés qui montrera bientôt ses limites. Cette stratégie ne constitue pas une véritable politique de l’emploi.

Autre signe négatif : le nombre des demandeurs d’emploi inscrit depuis plus d’un an augmente, lui, toujours (+1,4%). Le Gouvernement reste muet sur la question du chômage de longue durée

Le samedi 7 décembre 2013, la manifestation nationale unitaire des chômeurs et précaires sera le moment d’exprimer la nécessité de faire d’autres choix politiques et économiques en direction des privés d’emploi.

 

Salaires des PDG :

L’urgence de droits pour les salariés éviteront les dérives !

Quel travail d’un homme ou d’une femme peut mériter plusieurs centaines de fois celui d’un autre ?

C’est pourtant ces « rémunérations » exorbitantes que s’accordent les dirigeants des grands groupes avec la complicité des actionnaires et quelques fois de la puissance publique. Des décisions prises sans discernement malgré de mauvais résultats économiques des entreprises et de véritables catastrophes sociales, comme c’est le cas aujourd’hui chez PSA. Limiter les salaires des PDG des grands groupes est indispensable et cela passe par de véritables droits pour les salariés et leurs représentants :

La CGT revendique dans le cadre de la loi dite « Florange » en discussion au Parlement :

– Le droit pour les Comités d’entreprise et les comités européens d’entreprise de contrôler et de suspendre les aides publiques, en même temps que le droit de suspendre les plans de destruction d’emplois
– L’entrée des salariés ou de leurs représentants dans les comités de rémunérations et les comités d’audit
– L’Etat doit conditionner les aides octroyées aux entreprises privées à la limitation des salaires des dirigeants et à l’investissement des fonds publics dans la recherche, l’outil productif, l’emploi, la formation et les salaires.
– L’actuel comité de suivi du CICE doit être transformé en Comité national d’évaluation, de contrôle de l’ensemble des aides publiques. Ce comité pourrait publier chaque année la liste des 120 entreprises ayant bénéficié des plus fortes aides publiques ce qui permettrait une meilleure transparence, une meilleure contractualisation et un meilleur contrôle des aides publiques.