Info luttes n° 68 – 24 octobre 2013

 

 

 

 


 

 

Après avoir cassé le Code du Travail.

Après avoir « allégé » les droits des salariés.

Après avoir fait voter la loi dite « sécurisation de l’emploi », le gouvernement s’apprête à démanteler l’Inspection du Travail.

Outre les menaces sur la réduction des effectifs et à l’indépendance des agents de l’inspection du travail, fini les inspecteurs du travail qui répondent en urgence aux sollicitations de plus en plus nombreuses des salariés, face aux pratiques illégales de l’employeur.

Le MEDEF s’en frotte les mains ! Imaginons la situation des salariés dans les entreprises où il n’y a pas d’organisation syndicale et notamment pas de CGT…

Le 22 octobre, les inspecteurs du travail ont manifesté à Paris.

A l’appel d’une intersyndicale CGT, FO, SNUTEFE-FSU, SUD et CNT au moins 500 inspecteurs du travail, grévistes, ont défilé mardi 22 octobre depuis la gare Montparnasse en direction du ministère du Travail. Ils protestaient contre le projet de réforme de leur métier défendu par leur ministre de tutelle le jour même devant un comité ministériel.

Pour les syndicats, l’idée de cette réforme est de créer des sections spécialisées (amiante, BTP, travail illégal ou encore « grandes entreprises », etc.), alors que les inspecteurs sont aujourd’hui compétents sur un territoire et généralistes. Pour Martine Corneloup de la CGT, « il s’agit d’organiser de telle sorte que non seulement les inspecteurs n’auront plus d’indépendance, mais en plus, on ne sera plus généralistes ». Notre pays compte environ 2.200 agents dans les sections d’inspection du travail (700 inspecteurs et 1.500 contrôleurs) pour quelque 18 millions de salariés ce qui est notoirement insuffisant.

Le 24 octobre, un rassemblement est organisé à Rouen.

Après la journée nationale de grève du 22 octobre à Paris, nous appelons à un rassemblement, le jeudi 24 octobre à Rouen, devant le siège de la Direccte à 14h.

Les syndicats ont reçu, lundi les éléments d’information sur le sujet et l’affichette à mettre sur les panneaux syndicaux

CEACOM :
Depuis le 7 octobre, les salariés de CEACOM au Havre, sont en grève (16 jours) dans le cadre des NAO. A ce jour les négociations des salariés n’ont toujours pas abouti.

Ce matin, l’Union Départementale CGT est allée remettre aux grévistes la collecte organisée lors de notre Comité Général, d’un montant de 463,90 €.

Dans le même temps, nous avons offert au syndicat CGT de CEACOM, notre livre des 100 ans de l’UD.

Nous demandons à tous les syndicats de continuer d’envoyer des fax à la direction de CEACOM et à la Sous-Préfecture (lire Infos-luttes n°66).

Un appel à la solidarité financière est lancé. A remonter à l’UL CGT du Havre ou à l’UD. Merci d’avance…