Info luttes n° 69 – 25 octobre 2013

 

Après l’adoption de la réforme des retraites par une courte majorité à l’Assemblée Nationale, la mobilisation reste plus que jamais nécessaire !

C’est maintenant au Sénat que vont se tenir les débats du 28 octobre au 5 novembre.

Ce projet injuste et inacceptable conduirait à un appauvrissement des futurs retraités (notamment les femmes) et interdirait l’accès au système de retraite pour les jeunes !!

Une autre réforme des retraites est possible.

La retraite à 60 ans, les départs anticipés pour travaux pénibles, tels que cela existe dans de nombreux statuts et Conventions Collectives : voilà des propositions qui vont dans le bon sens !

Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois.

Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser l’ensemble des salariés.

Il est urgent de stopper la casse de l’emploi en Seine Maritime (Petroplus, Schneider, Revima, Chapelle Darblay, Lafarge, Faurecia, Alcatel, Isoplas, Transmavin, etc…. Dans les services publics, Conseil Général, Inspection du travail, etc…)

Pour changer le cap et faire face à la situation :

  • Il faut rompre avec les politiques d’austérité imposées par l’Union Européenne, la Banque Centrale Européenne et le FMI, déclinées dans le Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG), et s’attaquer au coût du capital.
  • Il faut rompre avec ces politiques et ne pas s’entêter, comme le fait le gouvernement à passer en force une réforme qui remet en cause notre système de retraite par répartition.

Rappelons que c’est le gouvernement et sa majorité issue des élections de 1981, qui avaient mis en place la retraite à 60 ans, celui d’aujourd’hui prolonge et aggrave les reculs successifs des gouvernements précédents. C’est inacceptable !

Cette initiative marquera notre volonté de poursuivre l’action pour garantir la retraite par répartition et son financement.

  1. Rassemblement contre le démantèlement de l’inspection du travail.
  2. Le 24 octobre avait lieu un rassemblement devant le siège de la DIRECCTE à Rouen.
  3. Le droit du travail est régulièrement remis en cause par les gouvernements successifs au détriment des salariés.

  4. De tout temps, le patronat n’a jamais accepté que les salariés aient des droits pour se défendre.

  5. Tout ce que l’on avait obtenu par nos luttes : Les Prud’hommes, code du travail, conventions collectives, accords d’entreprises, médecine du travail, etc….

  6. Depuis, tout ceci est remis en cause. Il y a eu un toilettage du code du travail, puis en 2013, la loi de « sécurisation de l’emploi » permettant un droit plus souple à l’avantage de l’employeur.

  7. Aujourd’hui, le gouvernement actuel en remet une louche, avec la réforme de l’inspection du travail, qui avait la responsabilité de veiller à la bonne application du droit du travail au sein des entreprises.

  8. La CGT veut, par ce rassemblement, alerter les salariés pour qu’ils se mobilisent, si le gouvernement ne change pas de position.


  9. CEACOM :
    Grève durant 3 semaines: Les salariés ont gagné…

    La direction a fini par lâcher.

    Cela a été dur, les salariés ont dû traverser les tempêtes patronales, ils ont dû affronter les menaces, les intimidations en tous genres. En effet, derrière la direction, il y avait ARVATO, filiale du groupe allemand Bertelsmann et les actionnaires. Tous ils ont dû se plier à la détermination exemplaire des salariés. Pendant 3 semaines, les grévistes ont ramé, avec le soutien des syndicats CGT de l’UL du Havre, mais au final, ils sont arrivés à bon port et ont gagné. Ils ont obtenu une enveloppe globale d’une hauteur en moyenne de 1.100 € par an et par salarié. Comme quoi la lutte paye.

    Transmavin :
    Les quarante salariés de la succursale du groupe de transport de conteneurs maritimes Transmavin, située à Gonfreville-l’Orcher, se sont mis en grève hier. Ils venaient d’apprendre que leur entreprise qui appartient au groupe familial Delta Entreprises allait être liquidée en début de semaine prochaine.

    Les grévistes ont allumé des feux de palettes et leur action a pris un tour désespéré. Six remorques plateaux destinées au transport de conteneurs ont été incendiées. « Nous voulons faire entendre à la direction que nous sommes prêts à aller jusqu’au bout », prévient Michaël Deshayes, représentant du personnel CGT. (Article du journal Paris Normandie).