Info-luttes 76 N°2

Sommaire :
1 – Édito : Pascal Morel Secrétaire Général de l’UD
2 – Échos des luttes
– Alstom
– Omnova
– Greif
– Nestlé
– Travailleurs sans papiers
3 – Fonction publique / 1607 h
4 – Élections CNRACL et TPE
5 – 45e congrès UD
6 – Publications

Le 4 février, près de 200 rendez-vous de mobilisations ont montré la détermination des travailleuses et travailleurs que le gouvernement refuse d’entendre.
À l’appel de l’intersyndicale, les mobilisations ont pris des formes très diverses, dans le respect des gestes barrières : rassemblements et manifestations, grèves, actions d’occupation…
En Seine-Maritime, à Dieppe, le Havre et Rouen près de 3000 manifestants se sont rassemblés avec une présence massive des énergéticiens qui dénoncent le projet Hercule de démantèlement d’EDF, mais aussi du monde du spectacle.
Si la période est difficile, force est de constater que la mobilisation n’est pas à la hauteur des coups portés par le gouvernement avec la bénédiction du patronat.
Pour autant, les luttes dans les entreprises se développent et sont victorieuses, comme viennent de le démontrer les salariés de Greif en lutte contre un PSE.
Mais cela ne suffira pas, et il nous faut toujours remettre l’ouvrage sur le métier. C’est le sens de la mise en œuvre de la double besogne que s’est assignée la CGT, consistant à articuler les revendications immédiates de protection des droits individuels, collectifs et des emplois, combinées avec nos propositions pour un véritable plan de rupture tel que le conçoit la CGT.
Pour nous ce plan de rupture, c’est la mise en articulation et en cohérence de toutes les propositions que nous avons pu faire.
C’est aussi de cette façon qu’il nous faut aborder la campagne des TPE.
Aussi, je vous invite à utiliser pleinement les fiches « plan de rupture » que la CGT a édité. Celles-ci sont des outils, qui aident à argumenter, à sensibiliser les salariés sur les questions économiques avec le lien sur leur vécu au quotidien.
Dans ce même esprit, partout où c’est possible, faisons du 8 mars une grande journée d’actions et de revendications pour l’égalité homme – femme.
Le 8 mars, ce n’est pas la journée de LA femme, ce n’est pas non plus la Saint-Valentin ou la fête des mères… C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, c’est le moment de se mobiliser pour gagner enfin l’égalité !
Cette lutte est indispensable, car nous sommes encore très loin de l’égalité entre les femmes et les hommes, particulièrement au travail : les femmes gagnent, en moyenne, toujours 25 % de salaire en moins ! Chaque jour, c’est comme si les femmes arrêtaient d’être payées à 15 h 40.
Sur toutes ces questions, je vous invite à faire remonter vos plans de travail, pour montrer une CGT à l’initiative, combative !
Fraternellement.