Attaque du droit de grève, Nous ne laisserons pas faire
Les Syndicats CGT de l’Union Départementale de Seine-Maritime expriment leur solidarité avec les contrôleuses et contrôleurs de la SNCF, qui sont mobilisé.e.s depuis hier par la grève, pour de légitimes revendications, dans le but de gagner une plus juste rémunération face à une inflation galopante et une entreprise SNCF qui affiche des records de bénéfices, et aussi pour gagner des emplois afin de répondre beaucoup mieux aux besoins des usagers, dans le cadre du service public.
Le Premier Ministre, contrarié par la force de cette grève, a ouvert la porte pour une remise en cause de droit de grève en déclarant : « si la grève est un droit, le travail est un devoir ».
Certains autres, bien marqués dans le camp capitaliste, osent parler d’interdire la grève des cheminots certains jours. Ils déclarent même vouloir légiférer pour interdire encore l’usage du droit de grève…
C’est intolérable et inacceptable !
L’Union Départementale CGT du 76 dénonce ces attaques contre un droit fondamental, inscrit dans la constitution républicaine !
L’UD CGT 76 se tient aux côtés et en appui de tous les syndicats CGT, de tous les salarié.e.s qui usent du droit de grève, parfois avec reprise de l’outil de travail, piquets, assemblées générales dans les services ou autres formes de vie démocratique, afin que leurs revendications soient satisfaites.
Pour exemple, ces derniers jours, c’est par la grève à REVIMA, et à WALOR, que des augmentations salariales ont été obtenues.
Aussi, la lutte des Cheminot.e.s, n’est que le résultat du dédain des revendications portées par les organisations syndicales à multiples reprises depuis plusieurs années, de la part du ministère des transports et de la direction SNCF, qui ont gelé les salaires pendant plus de 8 ans et supprimé plus de 10.000 emplois au sein de l’entreprise publique de transport ferroviaire. Ce sont donc bien eux, les responsables !
Ce n’est d’ailleurs que le prisme ponctuel d’une succession de décisions politiques, qui font la dégradation des services publics dans leur globalité.
L’UD CGT 76, avec tous ses syndicats, s’opposent à toute remise en cause du droit de grève, droit fondamental de contestation !
Notre Union départementale, n’en doutez pas, saura mobiliser en conséquence, contre toute position politique qui irait à l’encontre des intérêts de la jeunesse, des travailleurs-euses, des retraité-e-s, des privé-e-s d’emploi !
Rouen, le 16 février 2024.