8 mars, la journée internationale des droits des femmes

Le 8 mars, la journée internationale des droits des femmes sera une fois de plus l’occasion de descendre dans la rue pour manifester en faveur de l’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes.
Le calcul des inégalités professionnelles montre que l’écart salarial entre les hommes et les femmes est de l’ordre de 25 % en faveur de ces premiers. Précarité, bas salaires, temps partiel subi restent encore et toujours l’apanage des femmes.
Pour que cesse cette situation inique, la CGT lance un préavis de grève le 8 mars. Tout au long de la journée, des actions seront organisées sur tout le territoire pour exiger une réelle égalité salariale et professionnelle.
A 15h40 c’est l’heure ou, pour un travail de valeur égale, les hommes continuent à être payés alors que les femmes commencent à travailler gratuitement.
De même, les femmes sont plus soumises que les hommes au temps partiel subi, leur déroulé de carrière est moins rapide, elles ont des emplois plus précaires.
Leur retraite est le reflet de leur carrière hachée, et souvent subie : les inégalités de pension sont encore plus importantes que celles des salaires parce que les carrières féminines cumulent plusieurs handicaps, comme les salaires plus bas et les carrières moins importantes.
Si en France, l’arsenal législatif n’a cessé de s’étoffer depuis 1983 et la loi Yvette Roudy, (lois en 2001, 2006, 2011, 2015, 2021), la réalité prouve que l’objectif d’égalité « travail de valeur égale, salaire égal » n’est pas encore atteint aujourd’hui.
Pour l’atteindre, la CGT propose notamment de revaloriser les métiers à prédominance féminine (…en particulier ceux du lien et du soin), de supprimer les écarts de rémunération sur l’ensemble des éléments de négociation, d’établir une obligation de résultat et non pas de moyens en sanctionnant les employeurs qui discriminent, de renforcer la présence des femmes dans les institutions représentatives du personnel…

RASSEMBLEMENTS LE 8 MARS :

à ROUEN à 18h devant le Palais de Justice

Au HAVRE à 18h espace Coty (côté printemps) suivi de la diffusion du film « debout les femmes » à 19 h 30 à l’UL du Havre avec un temps d’échanges.