La clé du pouvoir d’achat : Augmenter les salaires !

Emmanuel Macron fait le choix de privilégier le versement de rémunérations variables sous forme d’intéressement/participation, de primes défiscalisées, de chèque alimentaire… au détriment de l’accroissement du salaire fixe. Il affaiblit, en même temps, le financement de la Sécurité sociale. L’augmentation générale des salaires accroît mécaniquement les recettes fiscales et sociales. Et réduit de fait les déficits.
Les cotisations sociales : c’est du salaire redistribué au moment où l’on en a besoin (retraite, maladie, chômage…).
Avec les cotisations sociales, on évite de dépenser plus pour espérer conserver un bon niveau de prestation.
LES COTISATIONS SOCIALES, UN TRÉSOR À PRÉSERVER.
Les cotisations sociales c’est le salaire socialisé.
C’est ce qui a permis de créer la Sécurité Sociale avec un budget à part, différent de celui de l’Etat. C’est la part de salaire brut prélevée sous forme de cotisations en vue de sa redistribution sous formes de prestations (assurance chômage, maladie, pensions de retraites).
On cotise selon ses moyens et on reçoit selon ses besoins ! C’est un principe fondamental de solidarité, et donc, un trésor à préserver.
Les prestations sociales constituent un amortisseur social. Elles sont indispensables lorsque la conjoncture économique se dégrade et en cas de crise financière, sanitaire, etc.).
Remplacer les cotisations sociales par l’impôt, certains y pensent… La CSG en est d’ailleurs un précurseur. Avec les cotisations sociales on s’assure des prestations solidaires. Basculer vers l’impôt ce serait faire basculer vers le budget de l’État. Cela pousserait vers un système individualisé d’assurance privée, ouvert évidemment à tout va à l’actionnariat et à la finance.
Et on le voit partout où c’est ce système qui est instauré, il y a moins de solidarité et un réel affaiblissement des prestations et services.
UN HOLD-UP EN PRÉPARATION
Côté patronal et gouvernemental, ils osent même affirmer que repousser l’âge de la retraite permettrait de dégager des recettes pour l’hôpital, l’école, voire l’armée… Mensonges !
Mais c’est la démonstration d’une volonté de détourner les cotisations vers des financements publics qui relèvent du budget de l’État pour les « minima » et fournir le « tout » à l’assurantiel.
Ce serait un véritable hold-up !
A l’inverse, augmenter les salaires, notamment les plus faibles, relance instantanément la consommation et donc la croissance.
Et finance la Sécurité sociale !

Le tract en PDF