Info luttes n°59

L’appréciation de la CGT sur la mobilisation du 10 septembre, contrairement à ce qui s’est traduit dans la plupart des médias a été importante, sachant que cette journée a eu lieu quelques jours après la rentrée.

Elle traduit une forte exaspération et des attentes d’un véritablement changement de politique parmi l’ensemble de la population.

 

Pour être plus nombreux la prochaine fois, il faut déjà faire le bilan du 10 septembre et pour l’instant, nous n’avons pas le retour de nos syndicats. 78
arrêts de travail nous ont été remontés à ce jour en Seine Maritime. (Tableau ci-joint).

 

Il faut continuer le débat avec les salariés,

être présents là où nous ne sommes pas implantés

Nous savons que si cette réforme reste en l’état, l’avenir des retraites ne sera pas réglé.

Le gouvernement, qui se dit de gauche, a la possibilité de mettre en place de bonnes mesures pour assurer de bonnes retraites à toutes les générations avec celles et ceux qui crées les richesses dans notre pays.

Le problème du financement
de la réforme des retraites et de la protection sociale, n’est pas le coût du travail, comme le martèlent le Gouvernement et le Patronat.

(Par exemple, aller vers une égalité de salaire entre les femmes et les hommes rapporterait 10 milliards d’euros supplémentaires dans les caisses de retraites, d’ici à 2020. De même, 1% de plus sur la masse salariale, c’est 2,5 milliards de cotisations supplémentaires pour la protection sociale).

Non, le travail n’est pas un coût, mais un atout.

Ce sont les salariés qui créent les richesses du pays !

Le Gouvernement répondant aux injonctions du patronat, choisit de lui faire de nouveaux cadeaux dans son projet en augmentant les exonérations de cotisations des entreprises et en proposant d’amputer le pouvoir d’achat des salariés et des retraités, au service de la rentabilité financière. C’est la continuité des réformes précédentes et notamment celles de 2003 et 2010 qui ne sont pas remises en cause.

 

Pour la CGT, le projet de réforme des retraites est inacceptable.

Nous exigeons le retour à une retraite à 60 ans avec un taux de remplacement de 75% et des départs anticipés pour les travaux pénibles.

Pour la CCT il faut amplifier cette mobilisation sans attendre dans les entreprises et dans la perspective d’une semaine d’action du 7 au 11 octobre 2013 à l’occasion de l’ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi Retraite, avec une nouvelle journée nationale unitaire et interprofessionnelle de grèves et de manifestations.

 

Meeting retraites.

Mercredi 2 octobre, un meeting est organisé à Rouen, 19h,
Halle aux Toiles.

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responsables nationaux
(syndicats, associations, Partis politiques) vont intervenir sur différents sujets, en lien avec la réforme des retraites.

  1. ATTAC :
    Actualité en lien avec les retraites.
  2. CGT :
    Emplois, salaires, coût du travail /coût du capital
    (Eric Lafont).
  3. Collectif jeunes : Quelles perspectives pour les jeunes.
  4. FSU :
    Les femmes et la fonction publique.
  5. NPA :
    L’austérité en lien avec les décisions européenne.
  6. Action Socialiste :
    Le financement.
  7. Front de Gauche :
    Un autre monde est possible.
  8. Solidaires :
    Les raisons de se mobiliser.

 

Du matériel est à votre disposition
à la maison CGT à Rouen pour ses syndicats de l’agglo de Rouen (affiches, bandeaux). Tract ci-joint à diffuser dans vos syndicats et autour de vous.

 

Il faut interpeller les directions d’entreprises : Si on veut que la mobilisation sur la réforme des retraites prenne de l’ampleur, il faut faire le lien, avec ce que vivent les salariés sur leurs lieux de travail.

Nous avons mis en avant, la lettre de la direction de Boréalis
de Grand Quevilly au sujet de la grève des salariés le 10 septembre (info luttes n° 56). La CGT de Boréalis a mobilisé les salariés sur la question de la pénibilité et cela a réussi : il y avait 30% de grévistes. Dans d’autres entreprises cela peut être autre chose, mais il faut aller au contact, comme l’ont fait nos camarades CGT de chez Revima pour battre les idées ou propositions de la direction.

 

Revima :
La gifle !
Pour la direction…

La direction de Revima a pourtant tout essayé pour faire accepter aux salariés son projet d’accord d’entreprise, conformément aux dispositions de la loi de « sécurisation de l’emploi » du 14 juin 2013, qui consistait, à faire travailler 3 heures de plus par semaine, et pour les cadres des RTT en moins Dans la balance, une augmentation de salaire étalée sur trois ans.

De son côté, la CGT a proposé un plan B (lire le tract ci-joint).

 

Pour les salariés qui refuseraient les clauses de l’accord, ils seraient licenciés, selon les modalités d’un licenciement individuel pour motif économique, comme le stipule la loi de « sécurisation de l’emploi ».


La direction, non contente, de toutes les pressions qu’elle a faites, a voulu organiser un referendum, en accord avec la CGC, résultat :

Inscrits : 348 ; Votants : 281. NON :
146 OUI : 133

 

La CGT ne va pas se contenter du recul de la direction, nous allons continuer à porter nos propositions et nous organisons une conférence presse le mercredi 25 septembre à 10h30 devant l’usine.


 

 

 

La souscription pour le livre des 100 ans de l’UD se termine le 30 septembre 2013.

 

 

Salon des CE : La CGT sera présente au salon des CE les 24 et 25 septembre au Parc des Expositions à Rouen.

2 Débats. A proximité du stand CGT

  • Le 24 septembre à 10 h « Travaillez pour vivre ou vivre pour travailler »

  • Le 25 septembre à 10h « La question de l’égalité professionnelle à l’entreprise ».


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