INFO LUTTES N° 81 – 17 décembre 2013

Emplois-Salaires-Retraites

Jeudi
6 février 2014

Journée

d’action interprofessionnelle.

 

Cette journée d’action interprofessionnelle début 2014, a été décidée à notre CCN début novembre.

La CE Confédérale réunie le 10 décembre, a validé la date de cette journée d’action.
C’est
le jeudi 6 février.

Le tryptique salaire, emploi, protection sociale
sera le moteur de notre mobilisation.

Notre campagne coût du capital va nous aider à construire cette mobilisation, sachant que pour l’instant, la CGT est seule à appeler à cette journée d’action.

A nous d’en assumer la réussite de cette journée, ce n’est qu’une étape pour obliger le gouvernement et le patronat à répondre aux attentes des salariés.

Dès maintenant, avant les fêtes de fin d’année, informons les salariés actifs, privés d’emploi et retraités de cette journée d’action.

Début 2014, il faut que chaque Union Locale CGT de notre département organise des AG en invitant l’ensemble de leurs syndicats.

Ensuite, il faut que chaque syndicat inscrive à l’ordre du jour de leurs réunions, un plan de travail pour rencontrer le maximum de salariés syndiqués et non syndiqués.

Il faut également interpeller les salariés, là où il n’y a pas de présence CGT.

Pour cela la direction de l’UD est à disposition des Unions Locales, Unions Professionnelles et syndicats pour créer les conditions de créer le rapport de force nécessaire à cette mobilisation et réussir le 6 février.

Le 12 décembre,
au niveau national, une rencontre entre notre Confédération et les Fédérations CGT, a eu lieu, afin de réussir cette journée d’action.

Le 16 décembre, au niveau de la Seine Maritime, une réunion a eu lieu entre nos Unions Locales et nos Unions Professionnelle au cours de laquelle la journée d’action et notre campagne coût du capital, était à l’ordre du jour (ci-joint l’introduction de cette rencontre).

Grève chez TOTAL :
Communiqué de Presse de la coordination des syndicats CGT de la branche Pétrole TOTAL ;

Depuis vendredi 13 décembre, date de l’ouverture des négociations sur les salaires dans la branche pétrole du groupe, la majorité des établissements industriels sont en grève à l’appel de la CGT.

Les salariés des raffineries de Donges, Normandie, Grandpuits, La Mède, de l’usine TOTAL Fluides d’Oudalles, de l’établissement des Flandres ont massivement répondus à l’appel de la CGT dès vendredi matin. Ils ont été rejoints dans la journée par ceux de l’usine TOTAL Pétrochemicals de Gonfreville et de la raffinerie de Feyzin.

Leur revendication est claire : des augmentations générales de haut niveau.

La direction du groupe TOTAL n’a en effet pas l’intention de faire profiter les salariés des excellents résultats qui, cette année encore, vont enrichir très grassement les actionnaires.

Avec des augmentations garanties comprises entre 1,2 et 1,5%, la direction se moque ouvertement des salariés qui sont les vrais créateurs de richesses.

Les résultats mirobolants du groupe, qui sont régulièrement supérieurs à 10 milliards d’euros, la rentabilité qui progresse d’année en année, ce sont les salariés qui doivent en profiter.

Ces salariés à qui ont demande de faire toujours plus avec toujours moins de moyens, à qui on annonce en permanence la potentielle fermeture de leur site s’ils ne sont pas « dociles », à qui on demande de faire tourner les installations avec des bouts de ficelles. Ils sont à bout et ne comprennent pas pourquoi la direction les méprise encore plus en ne négociant pas des augmentations garanties dignes de ce nom, alors que les résultats du Groupe TOTAL le permettent.

La CGT demande donc à la direction du Groupe de revoir sa copie et de rouvrir dans les plus brefs délais les négociations afin que les augmentations garanties soient au niveau et compensent réellement les pertes de pouvoir d’achat.

Message de Christian VOTTE,
DSC UES Raffinage Pétrochimie, le 16 décembre à 10h33 :

Salut, pour info Les salariés de la branche raffinage pétrochimie TOTAL  sont en grève à l’initiative de la CGT concernant les NAO salaires dans le groupe TOTAL depuis vendredi dernier.

2 raffineries (Normandie, et Provence) entament les procédures d’arrêt, sur les autres sites  mouvement très largement suivis 80% de grévistes !

On vous tient au courant des évolutions de la grève.

Fraternellement

Les salariés de chez TOTAL, nous montrent le chemin à suivre…Ils s’inscrivent dans notre campagne coût du capital, pour une autre répartition des richesses.

À nous aussi, dans nos syndicats, en cette période des NAO, de débattre avec les salariés pour qu’ils mobilisent pour l’augmentation des salaires.

Action devant la Préfecture :
le jeudi 19 décembre
, à 18h, le Préfet de Région nous a convié à la réception de fin d’année, à la Préfecture de Rouen.

L’Union Départementale CGT de Seine Maritime décline cette invitation. Nous accepterons de trinquer lorsque le chômage baissera et que nos interventions auprès de ses services, concernant la situation de l’emploi des salariés dans les entreprises soient résolus. A ce jour, nous n’avons pas obtenu de réponses positives.

Les salariés de Petroplus continuent de lutter pour le redémarrage de leur raffinerie. L’UD sera à leur coté pour distribuer des tracts, aux invités de la Préfecture, pour rappeler, que pendant que certains savourent les petits fours et le champagne, d’autres continuent de lutter pour préserver leurs emplois.

Rendez-vous à 17h place de la Madeleine.
Les syndicats sont invités à cette distribution de tracts.