INFO LUTTES N° 65

L’Assemblée nationale doit adopter demain, le 15 octobre, le projet de loi des retraites.

Le débat, n’a duré que 5 jours, les députés ont achevé dans la nuit de vendredi à samedi, l’examen de loi sur les retraites.

Il faudra attendre le 15 octobre, pour que l’Assemblée Nationale se prononce sur la totalité du texte.

D’où la nécessité de se mobiliser ce jour-là.

Le groupe à l’Assemblée Nationale «Front de Gauche» a multiplié les interventions et déposé des amendements, afin d’améliorer le projet de loi.

Le projet de loi présenté, prévoit un allongement de la durée de cotisation et une hausse des cotisations salariales et patronales (sachant que le patronat a obtenu de nouveaux cadeaux avec le transfert de cotisations vers l’impôt payé par les ménages), le report de 6 mois
(du 1er avril au 1er octobre) de la revalorisation annuelle des pensions et la création à partir de 2015 d’un compte personnel de prévention de la pénibilité.

Plusieurs amendements ont été adoptés au cours de ces débats comme celui qui permet, sous certaines conditions, de prendre en compte les stages dans la durée de cotisation.

Même si, quelques mesurettes sont proposées, nous sommes loin des propositions formulées par la CGT :

  • Pour le retour aux 60 ans.
  • Pour une pension égale à 75% du salaire d’activité et pas inférieure au SMIC.
  • Pour
    un départ anticipé pour les salariés exposés aux métiers pénibles.
  • Pour la prise en compte de nos années d’étude
  • Contre l’allongement de la durée de cotisations.

Raison de plus, pour se faire entendre le 15 octobre.

Pour le retrait du projet de loi.

Pour une autre réforme des retraites.

Ne pas faire grève, ne pas participer aux manifestations organisées dans l’ensemble du pays, c’est accepter les propositions du gouvernement et du patronat, qui veulent nous faire travailler jusqu’à 70 ans.

Les députés se prononceront mardi 15 octobre par un vote solennel sur l’ensemble du projet de loi.

L’UMP et UDI
(centriste) ont décidé de voter contre de même que le groupe du Front de gauche.

Le groupe PS et celui des radicaux de gauche, qui détiennent à eux deux la majorité absolue à l’Assemblée, sont favorables à la réforme. Le groupe écologiste qui a voté contre l’allongement de la durée de cotisation, a annoncé qu’il allait s’abstenir.

 

Le Sénat examinera à son tour ce projet de loi, à partir du 28 octobre, le but du gouvernement étant de faire adopter définitivement cette réforme avant la fin de l’année par le Parlement.

Report de 6 mois de la revalorisation des pensions maintenu…

L’Assemblée Nationale a rétabli, vendredi soir, le report de six mois, du 1er avril au 1er octobre, de la revalorisation annuelle des pensions, qu’elle avait supprimé, mercredi soir, suite à une « erreur de vote de huit députés socialistes. Ce rétablissement de l’article 4 du projet de loi sur les retraites a été voté par 52 voix, contre 26. Il y en a qui ont été rappelé à l’ordre…C’est scandaleux !

APPEL À MANIFESTATION, MARDI 15 OCTOBRE

Tandis que le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, se dit « tout à fait à l’aise » avec le projet du gouvernement, CGT, FSU, FO, Solidaires et des organisations de jeunesse appellent mardi, jour du vote solennel, à une manifestation à Paris, qui partira vers 12 h 30 de la place Saint-Augustin en direction de l’Assemblée nationale.

Dans les régions, plus de 80 rassemblements sont également prévus.

En Seine Maritime, des manifestations sont prévues le mardi 15 octobre :

Rouen :
10h, cours Clémenceau.
Dieppe :
10h30, Gare SNCF.
Lillebonne :
17h, Théâtre Romain.

Le Havre :
10h, CCI.
Elbeuf :
17h30, place de la Mairie.
Fécamp :
14h30, maison des syndicats.
Eu/Le Tréport : une manifestation est prévue avec l’UL de Vimeu, 15h30 à Feuquières en Vimeu, dans la Somme.

Lutter pour les salaires,
c’est bon également pour les caisses de notre protection sociale et le financement pour nos retraites.

 

 

CEACOM :
Depuis le 7 octobre, les salariés sont en grève à environ 80%, dans le cadre des NAO, à l’appel de la CGT et cette fois ci, de la CFDT.

Des salariés déterminés qui ont forcé la direction a entamé des négociations, malheureusement, que des broutilles !

Une nouvelle négociation a eu lieu, vendredi dernier (prévue initialement jeudi). Les salariés continuent à bloquer l’entrée du site (Rue Gl Chanzy) puisque la direction ne veut toujours pas entendre leurs revendications.

L’UL CGT du Havre appelle les syndicats à continuer à venir soutenir les salariés en grève, face aux menaces de la direction qui les menace de sanctions.

La direction prétend qu’elle ne peut donner plus qu’elle ne gagne, c’est-à-dire une malheureuse prime de 100 à 250 euros.

La direction préfère gaver l’actionnaire que de répondre aux revendications des salariés.


Info dernière minute :
l’UL du Havre nous a informé hier soir, à 20h, que les négociations étaient suspendues. Une nouvelle réunion doit avoir lieu ce matin à 10h. La direction menace de ne pas participer et de notifier une ordonnance du TGI pour empêcher le blocage à l’entrée du site. L’UL CGT du Havre est en relation avec le Sous-Préfet et la Direccte pour faire pression sur le directeur de CEACOM pour les négociations. Blocage du site ce matin à partir de 7h.

 

Un appel à la solidarité financière est lancé. A remonter à l’UL CGT du Havre ou à l’UD. Merci d’avance…

Petroplus :
le 3 octobre,
la CGT a déposé à nouveau près d’un millier de pétitions à la Préfecture exigeant la poursuite d’activité de la raffinerie.

Pierre-Henry Maccioni, le préfet de Région, en présence de la liquidatrice a reçu la délégation de la CGT. Il a dit: « Il n’y a pas de repreneur. Il faut arrêter de rêver. Je vous invite à nous rejoindre et à mettre toutes nos énergies au service d’un repositionnement industriel du site. » Voilà un message clair de la part du représentant de l’Etat.

Pour le gouvernement, il faudrait tourner la page de la raffinerie de Petit Couronne, mais également sur d’autres fermetures de sites, à venir…

Il adresse un message et lance un appel : « Il faut faire face à la réalité et arrêter de rêver. Tournons enfin la page Petroplus et arrêtons les combats d’arrière-garde. Pourquoi ne nous rejoignez-vous pas pour travailler, tous ensemble, sur le repositionnement industriel du site ? Aidez-nous ! ». Depuis la liquidation définitive de Petroplus en octobre 2012, l’Etat français n’a qu’une obsession : éviter de voir les 240 hectares finir en friche industrielle ultra-polluée, en verrue en plein coeur de l’agglomération de Rouen. Mais le travail s’annonce long pour dénicher des entreprises susceptibles de s’installer sur place. « Il y a des pistes, oui, concède M. Maccioni. Mais je ne rêve pas et je ne fais pas rêver… »

Ce n’est pas ces propos qui vont nous démobiliser. Pour la CGT, oui le raffinage en France est possible et c’est une nécessité si nous voulons préserver notre indépendance énergétique et éviter que les produits raffinés soient importés sur notre territoire, il y va de l’avenir du raffinage et de la pétrochimie et de tous les produits qui en découlent.

C’est ce que nous avons exprimé le 4 octobre à l’AG devant la raffinerie en présence des 3 repreneurs.

 

Aujoud’hui :
Ce 14 octobre, une AG est prévue à 12h45, en présence de responsables de l’aile gauche du PS (Gérard Filoche, Marie Noëlle Lienemann et Jean Claude Branchereau), avec réunion de travail et point de presse.


Conseil General :
Le 8 octobre,
la CGT, CFDT, FO et Solidaires ont appelé les agents du Conseil Général de Seine Maritime à faire grève.

 

Ils ont interpellé les élus, en séance plénière, face au démantèlement des services publics locaux.

 

Une interruption de séance au Conseil Général de Seine-Maritime a eu lieu le matin à 10h20, le temps de nettoyer les tracts jetés depuis le balcon par des salariés en grève. Menés par l’intersyndicale CFDT-CGT-FO-Sud, ils voulaient signifier leur opposition au plan d’austérité et exiger le maintien des effectifs.

SCHNEIDER :
Le 26 septembre, la direction de l’usine de Petit Quevilly, fabricant de transformateurs, ayant comme principal client EDF, a annoncé un plan de restructuration visant à maintenir
80 emplois sur un effectif de 311 salariés que compte l’usine.

Le 30 septembre,
l’UD CGT a rencontré le syndicat cgt de l’usine et a organisé une réunion avec les Fédérations CGT de la Métallurgie et de l’Energie le 2 octobre.


Le 11 octobre, une nouvelle réunion a eu lieu sur le site, avec l’UL de Couronne, l’USTM, l’UD, la FD Métaux, le cabinet SECAFI, les syndicats Schneider du Vaudreuil et d’Alstom de Petit Quevilly.

Le 16 octobre, une nouvelle réunion aura lieu à l’UD CGT afin de préparer la riposte pour s’opposer à la stratégie de casse du groupe Schneider, qui n’est pas en difficulté financière, mais qui veut, comme beaucoup de grands groupes favoriser les actionnaires plutôt que l’emploi.

Une conférence de presse est prévue à l’issue de la réunion.

L’après-midi la CGT sera reçue au ministère du Redressement Productif à Paris.

 

Alcatel :
Le 7 octobre, la direction Alcatel-Lucent a annoncé la suppression de 10 000 emplois, dont 900 en France et elle vendrait l’usine d’Eu.

Le groupe, qui emploie aujourd’hui 72.000 personnes dans le monde, annonce vouloir créer 5.000 autres emplois ailleurs, ce qui réduirait à 5 000 le nombre de suppressions nettes d’emplois. C’est, évidemment un effet d’annonce qui n’est pas sûr d’être suivi d’effet.

En France, 900 départs sont prévus, soit 10% des effectifs, et 900 autres seraient touchés par le biais de mutations en raison de fermetures de sites.

 

Les plans de licenciements successifs sont les effets de la privatisation de France Télécom en 1998.

 

L’ETAT encore aux abonnés absents ?

 

 

 

  1.  
  2. Comité Général de l’UD :


  3. Le vendredi 18 octobre va se dérouler le Comité Général de l’UD à Dieppe. Instance qui se tient entre 2 congrès.

  4. Pour des questions d’organisation, remonter rapidement vos inscriptions

    Idem, pour le centenaire de l’UD, organisé le soir.